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Vous allez nous confier votre enfant pour des soins d’ostéopathie.

Vous vous posez à juste titre des questions concernant notre travail.

Nous avons conçu ces quelques lignes pour vous aider à y répondre.

 

Qu’est ce que l’ostéopathie ?

Qui a découvert l’ostéopathie ?

Comment fonctionne le crâne ?

Pourquoi y a t-il des problèmes mécaniques ?
Comment les reconnaître ?

N'est-il pas trop tard ?

Est ce que ça fait mal ?

Sur quoi agissez vous ?
Pourquoi pleure t-il parfois pendant la séance ?

Y a t-il des réactions après la séance ?
Faut-il beaucoup de séances ?


 

 

 

Qu’est ce que l’ostéopathie ?

C’est un art thérapeutique manuel qui s’intéresse aux dysfonctionnements du corps humain.

Le concept ostéopathique repose sur la constatation que toute altération de la santé est favorisée par un mauvais équilibre ou une perte de mobilité de l'ensemble des structures du corps.L’ostéopathie est fondée sur la capacité du corps à s’autoguérir, en recherchant et libérant les causes de ces dysfonctions.

 

L’ostéopathe est avant tout un mécanicien du corps. Pour lui, le parfait mouvement des différentes pièces du corps est la clé d’une bonne santé. Avec ses mains, il cherche les régions du corps où ces mouvements du corps s’effectuent mal, pour leur appliquer un traitement manuel spécifique.

Notre fonctionnement humain est un peu à l’image de la marionnette articulée reliée par des fils où chaque pièce est en inter-relation avec l’ensemble. L’ostéopathe s’appuie sur la connaissance de l’anatomie, de la physiologie et de la pathologie pour établir son diagnostic manuel.

 

Qui a découvert l’ostéopathie ?

C’est un américain, Andrew Taylor STILL qui a établi les fondements de l’ostéopathie il y a plus d’un siècle.

SUTHERLAND a découvert le concept crânien qui nous intéresse particulièrement chez l'enfant. Son sens aigu de l’observation, complété par des expérimentations personnelles sur son propre crâne, lui ont permis d’élaborer peu à peu sa théorie de la mobilité des os crâniens.

 

Comment fonctionne le crâne ?

Les différents os du crâne sont unis entre eux par des surfaces articulaires (ou sutures) qui ne sont pas soudées entre elles. Ainsi le crâne peut s’adapter, sans risque, à la croissance du cerveau qui s’effectue au maximum de la naissance à un an.

Le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) baigne dans le liquide céphalo-rachidien. Il est ainsi protégé contre les agressions extérieures.

Les différents liquides (liquide céphalo-rachidien et liquide sanguin) créent une pulsation rythmée que l’on peut ressentir à travers le crâne et le bassin.

Des membranes appelées méninges maintiennent le cerveau en place. Elles se prolongent autour de la moelle épinière jusqu’au sacrum. Ces méninges limitent les mouvements du crâne pour déterminer ce que nous appelons le mécanisme crânio-sacré.

Comme il existe un rythme cardiaque et un rythme respiratoire, il existe un rythme crânio-sacré qui est d’environ 10 à 12 expansions-rétractions à la minute.

 

Pourquoi y a t-il des tensions mécaniques ?

Elles surviennent tout d’abord pendant la grossesse :

Les traumatismes les plus fréquents sont produits par les contraintes excessives de l’utérus sur le bébé en croissance, pouvant aboutir à des déformations du crâne ou des pieds. 

Ensuite pendant l’accouchement :

Une mauvaise présentation (un siège ou une mauvaise flexion de la tête), une dilatation difficile, l’utilisation de ventouses, de forceps et même une césarienne, peuvent entraîner des traumatismes sur le crâne, le bassin, ou le corps du bébé.

Enfin, après la naissance :

Les traumatismes physiques et psychiques, les maladies, laissent dans le corps des traces que nous pouvons identifier par notre examen.

 

Comment les reconnaître ?

Vous pouvez facilement constater par vous-même les petites asymétries des os du crâne, un pied déformé, un strabisme, un torticolis, une différence de mobilité des hanches, une raideur du dos, une hypertonicité ou au contraire une apathie.

Certaines souffrances fonctionnelles souvent reflètent ces problèmes :

chez le nourrisson : agitation excessive, besoin d’être toujours porté, cris inexpliqués, nuits perturbées avec réveils fréquents, régurgitation entre les tétées, coliques et difficulté d’alimentation.

chez l’enfant : otites, pertes de l’audition, infections ORL, troubles de la vision, manque de concentration, difficultés scolaires, maux de tête, crises d’asthme.

 

N'est-il pas trop tard ? 

Il est toujours temps d’aider votre enfant. L’importance des résultats obtenus n’est pas forcément liée à l’âge.

 

Est ce que ça fait mal ?

Les manœuvres effectuées, douces et précises, ne font pas mal.

 

Sur quoi agissez vous ?

C’est par de petites pressions sur les os du crâne, de la colonne vertébrale, du bassin et des membres que l’on va relâcher les restrictions de mouvement. On permet ainsi à l’enfant d’être plus détendu, à l’aise dans son corps.

 

Pourquoi pleure t-il parfois pendant la séance ?

Pour plusieurs raisons :

La présence d’un adulte inconnu peut l’inquiéter.

Il supporte mal une entrave à sa liberté de mouvement.

Il n’aime pas qu’on lui touche la tête. Son problème lui donne en permanence une impression de chapeau trop serré. Le simple contact de la main augmente cette sensation.

 

Y a t-il des réactions après la séance ?

Si elles existent, elles peuvent aller de la fatigue à l’excitation. La plupart du temps, l’enfant dort mieux la nuit suivante.

 

Faut-il beaucoup de séances ?

Elles sont en fonction de l’importance du problème.

Nous pouvons espérer un changement au bout de 2 à 3 séances, si la cause mécanique est prépondérante.